Emeritus Professor Emil Constantinescu, President of the Scientific Council of the Institute for Advanced Studies in Levant Culture and Civilization, President of Romania 1996-2000:
Nous sommes connectés au monde byzantin, à la sagesse byzantine, qui ont survécu pendant les siècles et qui nous ont parvenu comme un précieux héritage à connaître, à conserver et à aimer. Nous sommes tous des liens et des particules dans cet immense réseau millénaire de transmission de la sagesse et du savoir, grâce à nos efforts de connaître et d'approfondir les civilisations anciennes, grâce à la contribution qu'on offre au monde, chacun selon ses pouvoirs, dans son environnement.
Distingués participants, Mesdames et Messieurs,
C’est une grande joie pour moi d’être avec vous et de vous accueillir à la quatrième édition de l’Ecole Annuelle d Etudes Byzantines, qui a un titre si actuel, Réseaux du savoir et la transmission de la sagesse à l’époque byzantine et post-byzantine. Si actuel, parce que nous sommes tous connectés, ici et maintenant, devant nos ordinateurs, même si nous provenons de différents coins du monde – j’ai vu qu’il y a des participants de toute l’Europe, spécialement de la Grèce, mais aussi du Canada, de Jérusalem et d’Argentine – c’est un signe que nous appartenons tous à l’empire « sur lequel le soleil ne se couche jamais ». Nous sommes connectés au monde byzantin, à la sagesse byzantine, qui ont survécu pendant les siècles et qui nous ont parvenu comme un précieux héritage à connaitre, à conserver et à aimer. Nous sommes tous des liens et des particules dans cet immense réseau millénaire de transmission de la sagesse et du savoir, grâce à nos efforts de connaitre et d’approfondir les civilisations anciennes, grâce à la contribution qu’on offre au monde, chacun selon ses pouvoirs, dans son environnement.
Je suis très heureux que le projet de l’Ecole Annuelle d’Etudes Byzantines est arrivé à la quatrième édition. En créant l’Institut d’Etudes Avancées pour la Culture et la Civilisation du Levant, que j’ai fondé en 2017, en tant que centre d’excellence de l’Académie mondiale des arts et des sciences, la Roumanie s'est également connectée aux efforts internationaux pour promouvoir la paix dans le monde et le respect des valeurs et des traditions historiques et culturelles. Si on peut dire sans se tromper que la culture byzantine est, elle aussi, un élément fondamental de la culture européenne, il faut mentionner toujours que l’espace roumain a connu en particulier l’influence du Byzance, et même après 1453 – et cette influence qu’on ignore assez souvent, est une caractéristique importante de la culture roumaine.
On a commencé à organiser l’Ecole Annuelle d’Etudes Byzantines en 2018, grâce à l’effort soutenu de plusieurs institutions d’enseignement roumaines, en suivant une initiative de 2017 du professeur Ioan Pânzaru du Centre Régional Francophone de Recherches Avancées en Sciences sociales, avec le professeur Paolo Odorico (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris)) en tant que directeur scientifique. Le projet a continué à grandir les années suivants et maintenant je suis très reconnaissant qu’on a un partenariat avec l’Université „Aristote” de Thessalonique, que j’espère être de longue durée. C’était un long chemin et j’adresse toute ma gratitude à tous ceux qui ont contribué aux éditions précédentes, aux enseignants qui ont accepté chaque année de partager leur savoir et leur amour, aux participants, si envieux de les recevoir et d’offrir en échange leur curiosité et leur enthousiasme, au directeur scientifique, le professeur Athanassios Semoglou, à Ana-Maria Răducan, le responsable de ce projet, et à tous mes collègues de l’Institut du Levant, qui se sont impliqués dans l’organisation.
Je vous souhaite beaucoup de succès, de profiter de ces journées, de faire des découvertes importantes qui vous aideront dans votre carrière et de vous sentir connectés et une partie de l’entier.
Message of the Rector of Aristotle University of Thessaloniki, Professor Nikolaos G. Papaioannou:
Through interdisciplinary approaches, Aristotle University offers Byzantine studies of high level and specialization. Fields such as Byzantine History and Archeology, Byzantine Philology, but also subjects related to Byzantine art and literature are taught at our University at both undergraduate and postgraduate level, enabling students to immerse themselves in them with access to our University libraries.
Distinguished guests,
Dear colleagues,
Dear students,
Ladies and gentlemen,
Although it would be a great pleasure for me to be in your online company, my participation in a panel at the Thessaloniki Helexpo Forum at the same time does not allow me to do so. I would like to warmly thank my dear colleague Professor of Byzantine Archeology and Art of the Department of History and Archeology Thanasis Semoglou for the invitation to welcome the beginning of this very interesting summer school of Byzantine studies. I would also like to congratulate him as the scientific director of the summer school for organizing it, as well as all those who contributed to it. A summer school which is held in collaboration with the former President of Romania, Emile Constantinescu, which is a special honor for our University.
Aristotle University, the largest University in Greece and in Southeastern Europe, is a multidisciplinary academic institution, which occupies important positions in the world academic rankings. Having a tradition in the humanities and especially in the scientific fields of history, Aristotle University has distinguished scientists and researchers who study with dedication and in depth these subjects. Through interdisciplinary approaches, Aristotle University offers Byzantine studies of high level and specialization. Fields such as Byzantine History and Archeology, Byzantine Philology, but also subjects related to Byzantine art and literature are taught at our University at both undergraduate and postgraduate level, enabling students to immerse themselves in them with access to our University libraries.
The Summer School of Byzantine Studies organized for the fourth year is a very interesting initiative. Distinguished speakers from Universities of our country and abroad will shed light on the theme of this year's school “Learning networks and the transmission of knowledge in Byzantine and Postbyzantine era”. Through their presentations and discussions, literary, historical, theological, archaeological and artistic testimonials of the ways of transmitting knowledge to the Byzantine world are examined.
I wish you all the best for this summer school. Thank you.
Professor Athanasios Semoglou, Aristotle University of Thessaloniki, the scientific director of the fourth edition of the Annual Summer School of Byzantine Studies:
Les conférences des collègues professeurs, savants distingués qui nous honorent avec leur participation et auxquels j'exprime bien évidemment toute ma gratitude, essaieront d'élucider la question complexe de cette transmission du savoir textuel, hagiographique, apocalyptique, artistique, géographique, économique, technologique etc dans le monde de l'antiquité tardive, Byzantin et post-Byzantin, du Sinai et des Lieux Saints jusqu'à Constantinople et la Russie. Ce dialogue scientifique nous engagera, peut-être, à des réflexions qui engendreront de nouvelles théories et interprétations, bref un nouveau savoir.
Trois ans après la première et pionnière école internationale d’été à laquelle j’ai eu le grand plaisir de participer sous la direction du collègue et ami Paolo Odorico, je vous retrouve en tant que responsable scientifique de la quatrième édition de cette école qui est déjà devenue une institution bien reconnue et édificatrice pour les jeunes chercheurs de la culture et de la civilisation Byzantines.
Certes, cette institution internationale doit son inspiration au président de l’Institut des Études avancées sur la culture et la civilisation du Levant, Emile Constantinescu dont le support continu est précieux et vital. Je tiens donc à le remercier pour encore une fois et surtout pour le fait de soutenir constamment les études byzantines comme un code commun de communication, une koinè pour toute la péninsule balkanique et le monde de la Méditerranée orientale.
La quatrième école se trouve également sous l’égide de l’Université Aristote de Thessalonique. Son recteur, Nikos Papaioannou qui a saisi l’importance du thématique et le rôle de Byzance sur la transmission du savoir a immédiatement accepté et embrassé cette initiative. Je le remercie.
Cette année, encore une année difficile à la suite de la pandémie qui nous empêche de voyager, de connaître et de se connaître, l’école est consacrée au savoir dans le monde byzantin et post-byzantin, le savoir et les voix de sa transmission à travers des canaux et des réseaux différents qui propagent la tradition ancienne, en communiant parallèlement les nouveautés tout en fonctionnant comme un pont entre l’ancien et le nouvel. Les conférences des collègues professeurs, savants distingués qui nous honorent avec leur participation et auxquels j’exprime bien évidemment toute ma gratitude, essaieront d’élucider la question complexe de cette transmission du savoir textuel, hagiographique, apocalyptique, artistique, géographique, économique, technologique etc dans le monde de l’antiquité tardive, Byzantin et post-Byzantin, du Sinai et des Lieux Saints jusqu’à Constantinople et la Russie.
En outre, il y en aura la session avec certaines présentations des jeunes chercheurs qui dans le cadre de cette thématique aborderont des sujets précis qu’ils ont élaborés et traités lors de leurs recherches doctorales ou post-doctorales. Ce dialogue scientifique nous engagera, peut-être, à des réflexions qui engendreront de nouvelles théories et interprétations, bref un nouveau savoir. Notons à ce propos que les réseaux à Byzance se trouvent au centre de l’intérêt des chercheurs Byzantinistes les dernières années, comme en témoignent, d’ailleurs, la thématique de la 9e école estivale organisée à Thessalonique par l’École des Hautes Études en Sciences Sociales et le directeur d’études, le professeur Odorico ainsi que le cycle des séminaires du Centre des Recherches Byzantines de Thessalonique l’année dernière. Je suis certain que notre école d’été contribuera, à son tour et vers cette direction, à la meilleure connaissance et à la compréhension des réseaux du savoir à Byzance.
Pour clore, je voudrais infiniment remercier la docteur Ana Maria Raducan, la responsable du projet et l’âme elle-même de ces écoles. Sans elle, l’école resterait simplement une idée.
Enfin, un grand merci à vous tous, les participants, les étudiantes et les étudiants, chercheuses et chercheurs qui prennent part à notre école, et dont la plupart parmi vous m’est très familier soit par les écoles précédentes soit en tant qu’anciens étudiants. Je voudrais vous assurer que votre participation sera fructueuse pas seulement au niveau de votre formation et l’enrichissement de vos connaissances mais surtout au niveau de réflexion et de méthodologie qui ouvrira de nouvelles perspectives à votre recherche et proposera des lectures multidimensionnelles du matériel. Je vous souhaite, alors, pour cette année une école féconde et pour l’année prochaine une école « live » avec nous tous en Roumanie pour mieux connaître Byzance à travers l’après Byzance.
Santé et bonne succès.
Je vous remercie.
